Revitaliser les villages grâce aux commerces de bouche

De nombreux villages en France connaissent la même situation, il n’y a presque plus ou pas de commerces de bouche dans le centre. Cette situation pose évidemment de gros problèmes pour les personnes n’ayant pas de voiture pour se déplacer, et questionne nos modes de fonctionnement à l’heure où nous devrions réduire son utilisation pour polluer moins.

Le constat est sans appel, avec la multiplication des zones commerciales en périphérie des villes et des villages, de nombreux commerces de bouche ont disparu, petit à petit, victimes d’une concurrence implacable de la part des grands groupes de l’agroalimentaire.

Mais il serait trop facile de jeter la pierre uniquement sur cette industrie ou sur des décisions politiques, généralement motivées par l’argent dans des zones où il fait défaut. Les consommateurs ont joué un rôle actif dans cette destruction de commerces.

Il faut repenser nos modes de consommation

Avant les nombreux scandales alimentaires et la remise en question de la qualité de certains produits, nous étions fort nombreux à nous rendre presque uniquement dans ce genre de grandes surfaces pour y réaliser nos emplettes. Les raisons étaient nombreuses, mais ce fonctionnement a impacté de plein fouet les commerces de proximité.

Le résultat est sans appel, de très nombreux villages ont vu disparaître leurs commerces de bouche et nous nous retrouvons avec des « déserts alimentaires » où l’utilisation de la voiture est indispensable pour se nourrir.

Mais tout n’est pas noir ! Généralement appuyés par des initiatives locales ou des aides financières, des artisans se tournent vers les villages, où la concurrence est moins importante que dans les grandes villes, pour ouvrir leur premier commerce. Ils y bénéficient généralement d’un retour positif de la part des consommateurs, permettant de réaliser un chiffre d’affaires intéressant.

De plus, ce sont ces commerces de proximité qui permettent de créer du lien social qui a tendance à s’effilocher dans ces zones humainement moins denses. Notre gastronomie est une partie intégrante de notre culture, elle s’échange et se partage, et nos artisans en sont le vecteur principal.