Repenser l’alimentation pour les nouvelles générations

Manger c’est essentiel, mais il y a de nombreuses choses que nous mangeons qui ne sont pas dignes de terminer dans nos estomacs. Un des arguments de poids en faveur des OGM et de certaines exploitations aux dimensions hors normes est la nécessité de nourrir l’humanité.

 

Cet argument humaniste fait généralement tache dans la bouche du loup, à savoir les grands groupes de l’agroalimentaire ou encore Monsanto. Sous des airs de bienfaiteurs, ces entreprises participent à l’appauvrissement de notre patrimoine gastronomique, la baisse de la qualité des produits et peut-être même certaines maladies.

 

Quand on sait qu’aux États-Unis est proposé à la vente et sans aucune obligation d’information et d’étiquetage un saumon surnommé Frankenfish (génétiquement modifié) et qui a la fâcheuse tendance à développer de nombreux cancers, on peut se demander si cela est vraiment utile et nécessaire (1).

 

 

Dans ce genre d’incongruité, nous sommes plus que champions. Nous savons que le gâchis alimentaire, s’il était contrôlé permettrait d’éradiquer la fin dans le monde (2). Dans la même lignée, nous voyons le taux d’obésité exploser dans le monde, aujourd’hui c’est 1,3 milliard d’êtres humains et d’ici à 2030 3.3 milliards de personnes souffrant d’obésité (3). Vivement que les robots viennent remplacer cette main-d’œuvre empâtée dans nos usines !

 

Alors que pouvons-nous faire ? Il y a deux solutions à mon avis, soit se supprimer maintenant, soit essayer de se mettre à l’action et faire évoluer les choses. Il me vient à l’esprit une pensée de Michael Moore, le cinéaste américain sur la situation actuelle où il condamne les personnes de sa génération pour leur responsabilité et le fait qu’ils laissent aux générations futures un bien triste héritage.

 

Comme nous le voyons avec les élections américaines, cette génération a une fâcheuse tendance à vouloir s’accrocher au peu qui lui reste plutôt que de faire confiance à la jeunesse pour les sortir de leur marasme.

 

 

Personnellement, il me semble que le partage et avant tout l’éducation nous permettrons à dépasser nos difficultés. Dès le plus jeune âge, il faut apprendre aux enfants les bienfaits d’une alimentation saine, la revalorisation des produits et la cuisine. En effet, la cuisine, en tant qu’échange culturel et source de socialisation, permettra en partie de faire évoluer les consciences et donc la demande vers des produits plus respectueux de la planète et des hommes.

 

Il faut donc essayer de se faire violence et d’aller le moins possible vers la facilité que représentent les grandes surfaces, essayer d’acheter directement aux producteurs et de faire travailler le plus possible vos artisans de quartier. Le tout en passant aux générations futures et en les accompagnants vers le changement.